Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle a lançé, à travers les ondes de la BBC à Londres, un appel aux militaires francais et à tous les français de lui suivre dans la lutte pour la libération de la France et de l’Europe.
Pour écouter le discours, cliquer ici.
Voire aussi l’article dans Le Monde sur son appel, avec un extrait en audio du discours: “Il y a soixante-dix ans, l’appel du 18 juin,” Le Monde, le 18 juin 2010.
C’est un instant dans l’histoire dans lequel le président américain, Barack Obama, pourrait bien y réflechir, car la situation qui existait dans ce moment en 1940 était bien plus grave que celle qui existe aujourd’hui. Il leur a fallu aux francais et aux autres alliés encore cinq ans de guerre mondiale avant de pouvoir fonder l’Organisation des Nations Unies, en 1945, à San Francisco, sur la base du droit international et l’ínterdiction de l’emploi de la force à travers les frontières inernationales (contenue dans l’article 2 paragraphe 4 de la Chartre).
La situation en Afghanistan ou Pakistan n’est guère aussi dangereuse que la situation que le monde libre tenait en face en 1940. Pourtant, ceux qui avaient trop bien connu la guère, ils avaient l’intention d’étaiblir un monde du respect pour le droit international, un but que se traçait à la première Conference de la Paix dans la Haye en 1899.
Il vaudra bien la peine d’y rélechir.
Le Observateur Incisif
(The Trenchant Observer)
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